QVCT : oui au dialogue, non aux démarches “nice to have”!

À l'approche de la semaine nationale de la Qualité et Conditions de Vie au Travail (Q.V.C.T.), nombreuses sont les entreprises qui considèrent encore la démarche d’amélioration de la QVCT comme un simple avantage RH pour séduire les talents. Erreur stratégique ! Comme le souligne le biologiste Olivier Hamant*, "quand on optimise un système, on le fragilise" - une logique qui s'applique parfaitement au monde de l'entreprise.

La Q.V.C.T. ne doit pas viser l'ultra-performance ni le contrôle (à coup de KPI type turnover, taux d’absentéisme et Employee Net Promoter Score, et autres démarches standardisées : baromètre QVCT, enquête pulse, etc ). Qui plus est dans un monde instable caractérisé par les polycrises, se préoccuper de la QVCT invite certes au dialogue direct avec les salariés et leurs représentants, mais nécessairement à contribuer à la robustesse de l’ organisation (cette capacité des systèmes vivants à "maintenir le système stable malgré les fluctuations" *). Comme un écosystème naturel qui prospère grâce à sa diversité et ses redondances, votre attention à la Q.V.C.T. gagnera à prendre soin des "contre-performances apparentes" - pauses, échanges informels, marges de manœuvre  - qui sont en réalité garants de la vitalité du collectif de travail  (climat social, entraide, etc), quelque soient les turbulences internes et externes.

L'enjeu ? Transformer la QVCT en levier de robustesse organisationnelle, en créant un environnement de travail qui attirent et fidélisent les talents tout en renforçant votre capacité d' adaptation aux futures crises (polycrises sanitaires, rupture des chaînes d'approvisionnement, cyber-attaque, etc). 

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*Olivier Hamant.- Antidote au culte de la performance

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En finir avec le contrôle apriori et l’infantilisation des salariés